L’armistice.

C’est le 30 avril qu’Adolphe Hitler se suicide terré dans son bunker de Berlin.

Après 6 années de guerre, le 8 mai 1945 marque la victoire des Alliés sur l’Allemagne et la fin de la seconde guerre mondiale en Europe, annonçant la capitulation de l’Allemagne. Bilan : Plus de cinquante millions de morts militaires et majoritairement civils.

7mai

A la demande des anciens déportés et résistants, une nouvelle loi est votée en 1953, qui fait du 8 mai le jour fixe de la commémoration et un jour férié.

 

Dans une logique de réconciliation avec l’Allemagne, le président Charles de Gaulle supprime le caractère férié de ce jour par le décret du 11 avril 1959 qui fixe la date de la commémoration au deuxième dimanche du mois de mai. Puis le décret du 17 janvier 1968 décide que le 8 mai sera commémoré chaque année, à sa date, en fin de journée.

En 1975, dans cette même logique afin de souligner la volonté des Européens d’organiser en commun leur avenir pacifique, le président Giscard d’Estaing supprime également la commémoration de la victoire alliée de 1945. Cette décision suscite un tollé général de la part des associations d’anciens combattants.

Ce sera à la demande du président François Mitterrand que cette commémoration et ce jour férié seront rétablis, par la loi n° 81-893 du 2 octobre 1981 qui ajoute cette date à la liste des jours fériés désignés par le code du travail.

Sources Wikipédia, le figaro, la dépêche…

Mais cette date du 8 mai 1945 annonce également des événements beaucoup moins glorieux : les massacres de Sétif.

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Beaucoup moins glorieux, le 8 mai 1945 marque également le début des massacres de SétifGuelma et Kherrata, qui sont des répressions sanglantes des émeutes nationalistes pacifiques durant la période coloniale française.

Lors d’un défilé dédié à la liberation de la France ce même jour, le parti nationaliste algérien va profiter de l’affluence présente pour manifester ; un policier français tire sur un jeune nationaliste et le tue, enclanchant ainsi des émeutes.

Le nombre des victimes algériennes reste sujet à débat. Les autorités françaises de l’époque fixèrent le nombre de tués à 1 165 ; un rapport des services secrets américains à Alger en 1945 notait 17 000 morts et 20 000 blessés ; le gouvernement algérien avance le nombre de 45 000 morts ; alors que selon les historiens français le nombre varie de 6 000 ou 8 000 à « des milliers de morts ».

Sources Wikipédia, libération, www.herodote.net