« Je crois que peu d’artistes sont entrés dans le métier comme moi à coups de pied dans le derrière. C’est pourtant comme ça que tout a commencé… » 

Né en 1904 à Paris de deux parents artistes et décédé à Neuilly sur Seine en 1976, Jean gabin fut et reste sans conteste le plus grand acteur Français résidant encore dans la mémoire de chacun.

Poussé par son père, c’est en 1922 qu’il fait ses premiers pas dans le monde du music-hall sur les planches des  »Folies Bergères ».

Il entame alors une carrière de chanteur de revue et d’opérette avec succès puis se lance tant bien que mal dans le cinéma avec un film musical de Hans Steinhoff et René Pujol :  »Chacun sa chance ».

C’est à partir des années 35 que Jean Gabin va connaitre une ascension fulgurante avec comme point de départ le film  »La Bandera ».

Au démarrage de la guerre, il s’exilera en 1941 à Hollywood pour poursuivre sa carrière puis rejoindra les forces Françaises libres, d’abord comme marin, puis comme chef de chars au sein du régiment blindé de fusiller-marins.

 Après la guerre, Gabin devra se réinventer une place au sein du cinéma français. A partir de 1954, à la sortie de « Touchez pas au grisbi », il devient le pacha du 6ème art. 

Physique imposant, regard sombre, mauvais garçon au coeur tendre, il incarnera le plus souvent des rôles de truands ou de policiers, portant toujours l’image d’un code d’honneur révolu, dans des films en grand nombre écrits par Michel Audiard.

Il tournera pas moins de 95 films sur l’ensemble de sa carrière en compagnie de la crème du cinéma français de l’époque avec des acteurs tels que Fernandel, Lino ventura, Bernard Blier, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon,.. (Films :  »’Gueule d’amour », »La bête humaine »,  »Le quai des brumes »,  »Un singe en hivers », etc..)

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